Le bambou prolifère chez vous et vous ne savez pas quoi en faire ?

Le pauvre ! il est souvent mal aimé des populations parce qu’il franchit les grillages et tout ce que vous installez pour le contenir et il envahit votre propriété.

Pourquoi le bambou à l’école-forêt ?

Pour les éducateurs par la nature, le bambou est un objet qui est fascinant et extrêmement riche. Bon, en 2 heures de séances, nous n’irons pas jusqu’à fabriquer l’un de ces 25 objets (quoique…) Mais nous allons voir pourquoi et comment nous en servir avec les enfants.

La première chose qui saute aux yeux c’est la variété en terme de couleurs, de taille bien sûr et de stades de vie également. Mais rien qu’avec ces images là, on s’aperçoit de tout le potentiel de cette plante pour l’éducation par la nature.

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Les deux premiers intérêts pour le bambou sont le potentiel pour la construction d’abris et le camouflage. Prenez une cabane. Vous aurez certainement à cœur d’utiliser les branchages. Ça vous permet de faire des portes, des claies, des fenêtres que vous pourrez recouvrir, un peu de temps bien sûr, et que vous pourrez camoufler avec ces branchages.

Si les feuilles disparaissent assez rapidement, celles qui recouvrent le pied du bambou, elles, restent bien longtemps. On peut les voir qui jonchent le sol pendant des semaines. Ça, c’est un superbe matériau de camouflage, de cabane.

Le bambou est multi-fonction !

Si l’on se rapproche de l’une d’entre ces feuilles (qui sont plutôt des « gaines caulinaires ») et qu’on la déroule on va avoir une sorte de parchemin, de support d’écriture qui est absolument génial ; là, il est en stade avancé, mais un peu plus jeunes ces supports servent soit pour l’enveloppe d’objets, soit tout simplement pour que les enfants écrivent leurs premiers mots. Il est important si l’on écrit dessus d’utiliser des encres respectueuses de l’environnement avant de la laisser reposer dans la nature.

Bienvenus dans notre espace « Créabois » qui se trouve au sein de l’école-forêt, et vous voyez que le bambou y a une place prédominante ! Bien sûr, avec les enfants on va ramasser uniquement les bambous morts et vous en trouverez partout, jonchant le sol. D’autant plus quand les régions et les ruisseaux s’assèchent et beaucoup de ce type de bambous ne survivent pas loin d’une terre humide.

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Donc, ces bambous on les ramasse en grande quantité et on va les stocker à l’abri en les gardant en fagots pour nous en servir lors des étapes de construction, ou des activités décoratives. Ici on a coupé les bambous de manière à ce qu’ils fassent 1 mètre, ce qui peut nous servir pour des constructions pas très hautes ou bien la fabrique de fenêtres ou de portes pour les cabanes.

On conserve par ailleurs, le morceau le plus gros du bambou, la base, car ces éléments ont des propriétés esthétiques évidentes, on les trouve très jolis et on va s’en servir pendant les séances en guise de bâton de parole ou d’objet un peu totémique, symbolique au sein de l’école du dehors.

Vous l’avez compris : le bambou n’est pas notre ennemi loin de là, dans les écoles en nature puisqu’il représente une ressource très utile à la fois pour la construction et absolument magnifique en terme d’esthétique et de potentiel artistique et créatif chez les enfants.

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