Les effets du contact avec « la nature » (entendue comme « les végétaux et animaux » dans cet article) ont fait l’objet de très nombreuses études scientifiques. Ces dernières ont mesuré – avec des outils et des méthodes différentes, dans des pays distincts, des types de « nature » variés et des populations différentes – les impacts de contacts plus ou moins prolongés avec les éléments de nature. Toutes les études sont unanimes (bien qu’elles fassent appel à davantage de recherches sur le sujet) : être dehors est bénéfique pour la santé humaine.
Plan de l'article
D’où viennent ces recherches sur les bénéfices psychologiques du contact avec la nature ?
Au cours de mes recherches professionnelles dans le domaine des sciences de l’éducation, je me suis intéressée aux bénéfices psychologiques, sociaux et pédagogiques du contact des enfants avec la nature. J’ai donc lu et résumé des centaines d’articles scientifiques sur le sujet. J’ai déjà publié sur ce site un résumé des études scientifiques sur les bénéfices liés à la fréquentation de la forêt. Et aussi sur les bienfaits du contact avec la nature spécifiquement pour les enfants. Les articles que je cite dans le tableau ci-dessous concernent les bénéfices psychologiques du contact avec la nature pour la population en général.
J’y ai intégré (en les traduisant en français) les recherches citées par 2 des plus récentes méta-analyses* sur le sujet :
– Howard Frumkin, Gregory N. Bratman, Sara Jo Breslow, Bobby Cochran, Peter H. Kahn Jr, Joshua J. Lawler, Phillip S. Levin, Pooja S. Tandon, Usha Varanasi, Kathleen L. Wolf, et Spencer A. Wood. « Nature Contact and Human Health: A Research Agenda ». Environmental Health Perspectives. (2017)
– Paul A. Sandifer, Ariana E. Sutton-Grier et Bethney P. Ward “Exploring connections among nature, biodiversity, ecosystem services, and human health and well-being: Opportunities to enhance health and biodiversity conservation”. Ecosystem Services 12 (2015) 1–15.
Généralement, les études scientifiques concernent les bénéfices du contact avec la nature au sens large (bénéfices psychologiques, sociaux, physiologiques, écologiques, etc.). J’ai sélectionné ici seulement celles portant sur le sujet des bénéfices psychologiques pour que vous puissiez facilement mettre en avant ces bénéfices auprès des personnes que vous chercheriez à convaincre sur ce point particulier.
Comment lire ces recherches sur les bénéfices psychologiques du contact avec la nature ?
La citation des articles scientifiques obéit à des règles bien particulières. Aussi, pour que vous puissiez lire facilement ces références, j’indique ici comment lire ces recherches. Prenons l’exemple de cet article :
Paul A. Sandifer, Ariana E. Sutton-Grier et Bethney P. Ward (2015) “Exploring connections among nature, biodiversity, ecosystem services, and human health and well-being: Opportunities to enhance health and biodiversity conservation”. Ecosystem Services 12:1–15.
Les noms et prénoms des auteurs : Paul A. Sandifer, Ariana E. Sutton-Grier et Bethney P. Ward
La date de publication de l’article : (2015)
Le titre de l’article : “Exploring connections among nature, biodiversity, ecosystem services, and human health and well-being: Opportunities to enhance health and biodiversity conservation”
Le nom de la revue scientifique ou de l’ouvrage : Ecosystem Services
Le numéro de la revue : 12
Les pages de l’article au sein de la revue ou de l’ouvrage : 1–15.
L’ordre d’apparition des différentes informations peut changer au sein de la référence mais ces informations sont toujours présentes. Cela est fait pour que vous puissiez retrouver l’article.
De quels domaines scientifiques relèvent ces recherches sur les bienfaits du contact avec la nature ?
De nombreuses et nombreux chercheur.e.s dans le monde s’intéressent aux bienfaits psychologiques du contact avec la nature. La grande richesse de leurs recherches est qu’elles se situent dans des domaines très différents. Biologie, urbanisme, santé, psychiatrie, psychologie, sociologie, éducation, environnement, etc.
Vous pouvez savoir dans quel domaine se trouvent les chercheurs qui ont mené chaque étude en vous référant au titre de la revue. Par exemple :
Journ. Env. : Revue dans le domaine de l’environnement
Jour. Edu. Env : Revue dans le domaine de l’éducation à l’environnement
Landscape. Urban : Revue dans le domaine de l’urbanisme,
Psychiatry Investig: Revue dans le domaine de la psychiatrie
Int J Environ Res Public Health: revue dans le domaine de la santé publique
Tous ces articles sont disponibles en ligne. Cependant, l’accès à la majorité d’entre eux est conditionné au fait d’appartenir à une communauté scientifique. Si vous n’êtes ni étudiant.e, ni enseignant.e à l’université, vous pouvez néanmoins avoir accès à la synthèse de ces articles, avant la page de téléchargement.
ATTENTION ! Précautions méthodologiques à lire attentivement :
Chacun de ces articles concerne un contexte précis :
- Un ou plusieurs pays particulier(s)
- Un échantillon réduit de la population
- Un public spécifique ou une « catégorie de la population » (enfants, adultes, lycéens, salariés d’entreprise, les femmes, les hommes, etc.)
- Une période de temps définie
Chacun de ces articles conclue à un ou plusieurs constats, dont celui que j’indique à gauche, mais aussi à d’autres constats qui peuvent renvoyer à d’autres résultats. C’est la raison pour laquelle vous retrouvez parfois les mêmes articles (colonne de droite) sur plusieurs sujets différents (colonne de gauche)
Tous les articles appellent, en conclusion, à mener d’autres études pour confirmer ou infirmer (valider ou invalider) leurs observations.
Chacun des articles s’appuie sur des dizaines d’autres sources (articles et ouvrages), parfois différentes, parfois identiques d’un article à l’autre. Ces sources – non citées dans le tableau – sont consultables dans la bibliographie de chacun des articles répertoriés ici.
Cette grande arborescence de sources multiples constitue le socle commun de connaissances scientifiques sur le sujet de l’impact bénéfique de l’exposition aux environnements végétaux sur la santé humaine, sous ses différents aspects.
Bénéfices psychologiques (effets positifs sur les comportements et les processus mentaux)
CONSTAT | ARTICLE SCIENTIFIQUE |
---|---|
Bien-être psychologique (en général) | Catanzaro, C.,Ekanem, E., 2004. Home gardeners value stress reduction and interaction with nature. In: Relf, D. (Ed.), Expanding Roles for Horticulture in Improving Human Well-Being and Life Quality, pp.269–275. Curtin, S., 2009. Wildlife tourism: the intangible benefits of human–wildlife encounters. Curr. Issues Tour. 12, 451–474. Dallimer, M., et. al., 2012. Biodiversity and the feel-good factor: understanding associations between self-reported human well-being and species richness. Bioscience 62(1), 47–55.Kamitsis, I.,Francis, A.J.P., 2013. Spirituality mediates the relationship between engagement with nature and psychological well-being. J. Environ. Psychol. 36, 136–143. Kaplan, R., 2001. The nature of the view from home: psychological benefits. Environ. Behav. 33, 507–542.Moore, M., Townsend, M., Oldroyd, J., 2006. Linking human and ecosystem health: the benefits of community involvement in conservation groups. Eco health 3 (4), 255–261. Nisbet, E.K., Zelenski, J.M., Murphy, S.A., 2011. Happiness is in our nature: exploring nature relatedness as a contributor to subjective well-being. J. Happiness Stud. 12, 303–322.Sugiyama, T., et. al., 2008. Associations of neighborhood greenness with physical and mental health: do walking, social coherence and local social interaction explain the relationships? J. Epidemiol. Community Health 62(5). Pretty, J., 2004. How nature contributes to mental and physical health. Spiritual. Health Int. 5(2), 68–78. Pretty, J., et. al., 2005. The mental and physical health outcomes of green exercise. Int. J. Env. Health Res. 15(5), 319–337. Stigsdotter UK, Ekholm O, Schipperijn J,Toftager M, Kamper-Jørgensen F, Randrup TB. 2010. Health promoting outdoor environments associations between green space, and health, health-related quality of life and stress based on a Danish national representative survey. Scand J Public Health 38(4): 411–417.Ward Thompson C, Aspinall P, Roe J, Robertson L, Miller D. 2016. Mitigating stress and supporting health in deprived urban communities: The importance of green space and the social environment. Int J Environ Res Public Health 13(4):440, |
Restauration de l’attention | Hartig, T., Staats, H., 2006. The need for psychological restoration as a determinant for environmental preferences. J. Environ. Psychol. 26, 215–226. R., Kaplan, S., 1989. The Experience of Nature: a Psychological Perspective. Cambridge University Press, Cambridge. Tyrvainen, L., et. al., 2014. The influence of urban green environments on stress relief measures: a field experiment. J. Environ. Psychol. 38, 1–9.White, M., et. al., 2010. Blue space: the importance of water for preference, affect, and restorativeness ratings of natural and built scenes. J. Environ. Psychol. 30, 482–493. White, M. P. et. al., 2013. Feelings of restoration from recent nature visits. J. Environ. Psychol. 35, 40–51.Fuller RA, Johnson P, et. al. 2007. Who benefits from access to green space? A case study from Sheffield, UK. Landscape and Urban Planning 83(2–3): 187–195. Herzog, T. R., et. al., 1997. Reflection and attentional recovery as distinctive benefits of restorative environments. J. Environ. Psychol. 17, 165–170.Bodin, M., Hartig, T., 2003. Does the outdoor environment matter for psychological restoration gained through running? Psychol. Sport Exerc. 4(2), 141–153. Han, K., 2010. An exploration of relationships among the responses to natural scenes: scenic beauty, preference and restoration. Environ. Behav. 42, 243–270.Hartig, T., Mang, M., Evans, G.W., 1991. Restorative effects of natural environment experiences. Environ. Behav. 23, 3–26. |
Diminution de la dépression, de la colère et autres émotions dites “négatives” | Kuo, F.E., Sullivan, W.C., 2001. Environment and crime in the inner city: does vegetation reduce crime? J. Environ. Behav. 33, 343–367. Morita, E., et. al., 2007. Psychological effects of forest environments on healthy adults: Shinrin-yoku (forest airbathing, walking) as a possible method of stress reduction. Public Health 121(1), 54–63. Naeem, S., et. al., 1994. Declining biodiversity can alter the performance of ecosystems. Nature 368(6473), 734–737.Park, B.-J., et. al., 2011. Relationship between psychological responses and physical environments in forest settings. Landsc. Urb. Plan. 102, 24–32. Astell-BurtT, Mitchell R, Hartig T. 2014. The association between green space and mental health varies across the life course. A longitudinal study. J Epidemiol Community Health 68:578–583.Beyer KMM, Kaltenbach A, Szabo A, Bogar S, Nieto FJ, Malecki KM. 2014. Exposure to neighborhood green space and mental health: Evidence from the survey of the health of Wisconsin. Int J. Environ Res Public Health 11(3): 3453– 3472, Cohen-Cline H, Turkheimer E, Duncan GE. 2015. Access to green space, physical activity and mental health: a twin study. J Epidemiol Community Health 69(6): 523–529Gascon M, Triguero-Mas M, Martinez D, Dadvand P, Forns J, Plasencia A, et. al. 2015. Mental health benefits of long-term exposure to residential green and blue spaces: a systematic review. Int J Environ Res Public Health 12(4): 4354– 4379. Kim W, Lim SK, Chung EJ, Woo JM. 2009. The effect of cognitive behavior therapy- based psychotherapy applied in a forest environment on physiological changes and remission of major depressive disorder. Psychiatry Investig 6(4): 245–254,Maas J, Verheij RA, de Vries S, Spreeuwenberg P, Schellevis FG, Groenewegen PP. 2009. Morbidity is related to a green living environment. J Epidemiol Community Health 63(12): 967–973, McEachan RR, Prady SL, Smith G, Fairley L, Cabieses B, Gidlow C, et. al. 2016. The association between green space and depressive symptoms in pregnant women: Moderating roles of socioeconomic status and physical activity. J Epidemiol Community Health 70(3): 253–259.Nutsford D, Pearson AL, Kingham S. 2013. An ecological study investigating the association between access to urban greenspace and mental health. Public Health 127(11): 1005–1011. Sturm R, Cohen D. 2014. Proximity to urban parks and mental health. J Ment Health Policy Econ 17(1): 19–24,Sugiyama T, Cerin E, Owen N, Oyeyemi AL, Conway TL, Van Dyck D, et. al. 2014. Perceived neighbourhood environmental attributes associated with adults recreational walking: IPEN adult study in 12 countries. Health Place 28:22–30, Taylor MS, Wheeler BW, White MP, Economou T, Osborne NJ. 2015. Research note: urban street tree density and antidepressant prescription rates—a cross-sectional study in London, UK. Landscapeand Urban Planning 136:174– 179,White MP, Alcock I, Wheeler BW, Depledge MH. 2013. Would you be happier living in a greener urban area? A fixed-effects analysis of panel data. Psychol Sci 24(6):920–928. |
Renforcement de l’estime de soi | Kaplan, R., 1974. Some psychological benefits of an outdoor challenge program. Environ. Behav. 6, 101–116. Kaplan, R., 2001. The nature of the view from home: psychological benefits. Environ. Behav. 33, 507–542. Maller, C.J., 2009. Promoting children’s mental, emotional and social health through contact with nature: a model. Health Educ. 109(6), 522–543.Pretty, J.,et. al., 2007. Green exercise in the UK countryside: effects on health and psychological well-being and implications for policy and planning. J. Environ. Plan. Manag. 50, 211–231. |
Amélioration de l’humeur | Park, B.-J., et. al., 2011. Relationship between psychological responses and physical environments in forest settings. Landsc. Urb. Plan. 102, 24–32. Coon JT, Boddy K, Stein K, Whear R, Barton J, Depledge MH. 2011. Does participating in physical activity in outdoor natural environments have a greater effect on physical and mental well-being than physical activity indoors? A systematic review. Environ SciTechnol 45(5): 1761–1772. Cracknell, D., 2013. The restorative potential of aquarium diversity. Int. Assoc. People-Environ. Stud. Bull. 39, 18–21. Driver, B.L., Brown, P.J., Peterson, G.L. (Eds.), 1991. Benefits of Leisure. Venture Publishing, State College, PA.Hartig, T., et. al., 1996. Environmental influences on psychological restoration. Scand. J. Psychol. 37(4),378–393. Tsunetsugu, Y., et. al., 2013. Physiological and psychological effects of viewing urban forest landscapes assessed by multiple measurements. Landsc. Urb. Plan. 113, 90–93.Wyles, K.J., Pahl,S., Thompson, R.C., 2014. Perceived risks and benefits of recreational visits to the marine environment: Integrating impacts on the environment and impacts on the visitor. Ocean. Coast. Manag. 88, 53–63. Lee, J., et. al., 2014. Influence of forest therapy on cardiovascular relaxation in young adults. Evid. Based Complement. Altern. Med, ArticleID:834360,7pp. |
Réduction de l’anxiété et de la tension | Park, B.J.; Furuya, K.; Kasetani, T.; Takayama, N.; Kagawa, T.; Miyazaki, Y. Relationship between psychological responses and physical environments in forest settings. Landsc. Urban Plan. 2011,102, 24–32. Chang, C.Y., Chen, P.K., 2005. Human response to window views and indoor plants in the workplace. Hortscience 40(5), 1354–1359. Maas J, Verheij RA, de Vries S, Spreeuwenberg P, Schellevis FG, Groenewegen PP. 2009. Morbidity is related to a green living environment. J Epidemiol Community Health 63(12): 967–973,Bratman GN, Daily GC, Levy BJ, Gross JJ. 2015. The benefits of nature experience: improved affect and cognition. Landsc Urban Plan 138: 41–50, Nutsford D, Pearson AL, Kingham S. 2013. An ecological study investigating the association between access to urban greenspace and mental health. Public Health 127(11): 1005–1011.Berto R. 2014. The role of nature in coping with psycho-physiological stress: A literature review on restorativeness. Behav Sci(Basel) 4(4): 394–409. |
Amélioration des comportements sociaux | Han, K., 2009. Influence of limitedly visible leafy indoor plants on the psychology, behavior, and health of students at a junior high school in Taiwan. Environ. Behav. 41, 658–692. Zhang, J.W., et. al., 2014. An occasion for unselfing: beautiful nature leads to pro sociality. J. Environ. Psychol. 37, 61–72. BroylesST, Mowen AJ, Theall KP, Gustat J, Rung AL. 2011. Integrating social capital into a park use and active living framework. Am J Prev Med 40(5): 522–529,Dadvand P, Bartoll X, Basagaña X, Dalmau-Bueno A, Martinez D, Ambros A, et. al. 2016. Green spaces and general health: roles of mental health status, social support, and physical activity. Environ Int 91: 161–167 De Vries S, van Dillen SM, Groenewegen PP, Spreeuwenberg P. 2013. Streets cape greenery and health: Stress, social cohesion and physical activity as mediators. Soc Sci Med 94: 26–33,Fan Y, Das KV, Chen Q. 2011. Neighborhood green, social support, physical activity, and stress: Assessing the cumulative impact. Health Place 17(6): 1202–1211 Holtan MT, Dieterlen SL, Sullivan WC. 2015. Social life undercover: tree canopy and social capital in Baltimore, Maryland. Environment and Behavior 47(5): 502–525,Home R, Hunziker M, Bauer N. 2012. Psychosocial outcomes as motivations for visiting nearby urban green spaces. Leis Sci 34(4): 350–365, Piff PK, Dietze P, Feinberg M, Stancato DM, Keltner D. 2015. Awe, the small self, and prosocial behavior. J Pers Soc Psychol 108(6): 883–899,Sullivan WC, Kuo FE, De Pooter SF. 2004. The fruit of urban nature: vital neighborhood spaces. Environ Behav 36(5): 678–700, |
Augmentation des opportunités pour la réflexion | Fuller, R.A., et. al., 2007. Psychological benefits of greenspace increase with biodiversity. Biol. Lett. 3(4), 390–394. Herzog, T.R., et. al., 1997. Reflection and attentional recovery as distinctive benefits of restorative environments. J. Environ. Psychol. 17,165–170. |
Augmentation de la vitalité | Nisbet, E.K., Zelenski, J.M., Murphy, S.A., 2011. Happiness is in our nature: exploring nature relatedness as a contributor to subjective well-being. J. Happiness Stud. 12, 303–322. Song, C., et. al., 2014. Physiological and psychological responses of young males during springtime walks in urban parks. J. Physiol. Anthropol. 33(1), 8.Ryan, R.M., et. al., 2010. Vitalizing effects of being outdoors and in nature. J. Environ. Psychol. 30,159–168. |
Augmentation de la créativité | Tyrvainen, L., et. al., 2014. The influence of urban green environments on stress relief measures: a field experiment. J. Environ. Psychol. 38,1–9. |
Augmentation de la sensation de joie | MacKerron G, Mourato S. 2013. Happiness is greater in natural environments. Global Environmental Change 23(5): 992–1000, Ambrey CL .2016. An investigation into the synergistic wellbeing benefits of green-space and physical activity: moving beyond the mean. Urb Forestry Urb Greening 19:7–12, 2016; Fleming CM, Manning M, Ambrey CL. 2016. Crime, greenspace and life satisfaction: An evaluation of the New Zealand experience. Landsc Urban Plan 149:1–10,Jennings V, Larson L, Yun J.2016. Advancing sustainability through urban green space: Cultural ecosystem services, equity, and social determinants of health. Int J Environ Res Public Health13(2): 196, Van Herzele A, de Vries S. 2012. Linking greenspace to health: A comparative study of two urban neighbourhoods in Ghent, Belgium. Popul Environ 34(2):171–193,White White MP, Alcock I, Wheeler BW, Depledge MH. 2013. Would you be happier living in a greener urban area? A fixed-effects analysis of panel data. Psychol Sci 24(6):920–928. |
Réduction des symptômes de TDAH chez les enfants | Kuo, F.E., Taylor, A.F., 2004. A potential natural treatment for attention-deficit/ hyperactivity disorder: evidence from a national study. Am. J. Public Health 94 (9), 1580–1586. Taylor, A.F., Kuo, F.E., Sullivan, W.C., 2001. Coping with ADD: the surprising connection to green play settings. Environ. Behav. 33, 54–77. |
Augmentation de la santé émotionnelle et sociale chez les enfants | Maller, C.J., 2009. Promoting children’s mental, emotional and social health through contact with nature: a model. Health Educ. 109(6), 522–543. Wells, N.M., Evans, G.W., 2003. Nearby nature: a buffer of life stress among rural children. Environ.Behav. 35, 311–330. |
Augmentation de la qualité de vie | Song, J.-M., et. al., 2012. The effect of cognitive behavior therapy-based forest therapy program on blood pressure, salivary cortisol level, and quality of life in elderly hypertensive patients. Clin. Exp. Hypertens. 34(1), 1–17. |
En résumé : bénéfices psychologiques du contact avec la nature OUI !
La grande majorité de ces études (et encore, je ne les ai pas toutes répertoriées, loin de là !) font la conclusion suivante : le contact avec la « nature » (un environnement végétalisé) est bénéfique du point de vue psychologique pour les animaux humains que nous sommes. Tous les voyants sont au vert ! Augmentation de la sensation de joie, de relaxation, de créativité, de bien-être généralisé ! Alors, pourquoi nous en priver ??? Tous dehors !
Même si nous ne sommes pas tous des chercheurs, chacun.e à notre niveau, nous constatons aussi les bénéfices psychologiques du contact avec la nature. Quels sont ceux que vous avez constatés vous-mêmes ? Partagez vos découvertes en commentaire sous cet article !
17 Responses
Ah merci Laura pour cet article avec toutes les références Gros boulot de recherche. Et pour répondre, moi je constate que cela me donne de l’énergie : une balade dans un parc, une forêt, et hop je me sens plus calme et en même temps ressourcée, je ne saurai pas l’expliquer, mais c’est flagrant.
Oui, le travail de veille scientifique et de recherche a toujours un petit côté fastidieux car il faut être très rigoureux. Mais cela me semble tellement utile pour arriver à faire reconnaître l’éducation par la nature comme démarche véritablement salutaire à la fois pour la santé de tous et pour l’éducation des enfants en particulier !
Merci pour ces partages et l’énorme travail de recherche qui est derrière ! Ce sujet me passionne depuis quelques années. Je m’intéresse beaucoup à l’éco psychologie et je l’intègre à ma pratique de l’hypnose. Je vais étudier tout ça plus en profondeur. Encore merci et bravo !
Merci pour votre retour d’expérience ! L’éco-psychologie est en effet un domaine qui me fascine également et je vais aller voir vos travaux car le lien avec l’hypnose me semble très intéressant ! Merci !
On parle tellement des bénéfices de la nature sur la santé humaine, mais sans jamais sourcer ni citer la moindre étude, que je suis ravie de découvrir cet article !!! Et tellement bien expliqué et détaillé en plus ! Moi qui prône l’école en extérieur et les apprentissages insoupçonnés qu’on peut faire dans la nature, j’aurai maintenant de quoi étayer mes dires ! Merci !
Je ne suis pas enseignante, mais maman et intervenante en école dans le domaine de l’écologie, et j’ai constaté les bienfaits des bains de forêts, que nous essayons de pratiquer au maximum et toute l’année en famille !
Merci Mélanie et bravo pour votre belle démarche de sensibilisation des enfants à l’écologie ! Surtout en milieu scolaire, qui sont de véritables viviers éducatifs pour la société de demain ! N’hésitez pas à utiliser ces recherches pour argumenter en faveur du contact des enfants avec la nature !
Je suis persuadée des bienfaits que nous procure la nature lorsqu’on est en contact avec elle ! Néanmoins c’est toujours très intéressant de découvrir les recherches scientifiques récentes sur le sujet pour découvrir tous ces bienfaits et savoir par quels mécanismes ils fonctionnent. Notamment quand on voit la diversité des domaines scientifiques des chercheurs (urbanisme, environnement, psychologie etc.). En tout cas super article et beau travail de recherche, bravo 😊.
Oui, ici les études scientifiques viennent appuyer les constats que chacun.e peut faire dans son quotidien ! C’est vrai que de très nombreux domaines scientifiques sont concernés par ce bel objet d’étude qu’est la santé humaine liée au contact avec la nature !
Bonjour Laura, merci pour cet article et ces nombreuses références scientifiques ! J’ai toujours été convaincue que nous avons beaucoup à gagner en étant au contact de la nature. Et je le suis encore davantage depuis que nous avons cette chance, ma famille et moi, de vivre entourés de forêts de pins et à seulement quelques kilomètres de l’Océan. Quand le temps est gris, que ce soit dehors ou dans nos esprits, il suffit d’une sortie en nature, et ce, quelle qu’en soit la durée, pour nous sentir mieux et « recharger les batteries »! Et à chacun ses petits plaisirs!
En effet, quel que soit l’emplacement où nous vivons, l’environnement naturel, végétalisé et peuplé d’animaux, stabilise nos émotions, nous ancre dans la sérénité et diminue notre stress. Nulle surprise que nous nous sentons psychologiquement reposés après une sortie en nature !
Cool! merci pour le travail de sourcing, c’est sympa de partager 🙂 bravo pour cette belle thématique de blog, que je découvre ce soir.
Oui, faisons l’école dans la nature!
Merci pour toutes ces précieuses ressources!
J’ai pris la décision de vivre à la campagne, pour mon propre bien-être mais aussi pour celui de mon enfant, je suis très fan des activités proches de la nature. Moi-même j’ai un fort besoin de me connecter à mon territoire, aux saisons, aux lieux qui m’entourent.
De plus en plus de personnes font ce choix de vivre au plus près d’un environnement « naturel », pour eux-mêmes et pour leurs enfants ! Etre ancrée au quotidien dans le rythme des saisons et celui du climat qui change et dans cette beauté naturelle, quel bonheur !
Merci pour cet article scientifique!
De mon point de vue d’énergéticienne, nous observons un meilleur échange d’énergie générale et émotionnelle avec la terre. Cela améliore l’ancrage et l’intuition aussi avec la créativité et le lien de soi et de notre connexion à l’univers.
Merci pour cet article qui devrait amener tous les humains à profiter de la vie à l’extérieur.
Votre commentaire me fait penser à une pratique courante en école forêt : marcher pieds nus ! La « connexion à la terre » est amplifiée par le seul fait de poser nos pieds directement sur le sol !
Bonjour Laura, bravo pour ce recensement d’études ! Pour celles et ceux qui auraient besoin de preuves pour commencer l’expérience, c’est utile. De mon côté, j’observe simplement que quand les enfants s’ennuient ou commencent à se disputer, aller dehors change l’ambiance et permet bien souvent de régler le problème.
Tout à fait ! Le plein air permet aux enfants de trouver l’espace dont ils ont besoin, de respirer un grand coup et, par conséquent, on constate que les conflits s’apaisent plus vite que quand on est entre 4 murs 🙂